Le prix du mazout de chauffage en Belgique peut désormais évoluer chaque jour, suite à la modification du contrat-programme qui détermine la fixation du tarif des différents produits pétroliers dans notre pays.
Un prix officiel du mazout de chauffage en Belgique qui fluctue fortement
Durant ces deux dernières semaines, le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique a fortement oscillé. De 0,6989 euro le litre au 30 juillet, il a dépassé la barre des 70 centimes le litre dès le lendemain, avant de chuter assez significativement le 3 août à 0,6781 euro le litre, pour une commande de mazout de 2.000 litres minimum.
Le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique est ensuite remonté jusqu’à atteindre à nouveau 0,7050 euro le litre, pour enfin redescendre ces derniers jours à 0,6935 euro le litre.
Légère baisse pour le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique
En 15 jours, le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique a donc légèrement diminué.
Une livraison de mazout de 2.000 litres vous coûte aujourd’hui près de 11 euros de moins que fin juillet. Les ménages qui ont passé une commande de 2.000 litres le 3 août, jour durant lequel le prix du mazout était au plus bas cette dernière quinzaine, ont quant à eux économisé plus de 30 euros par rapport à aujourd’hui. A l’inverse, ceux qui ont choisi d’acheter du mazout le 31 juillet ont dû débourser 25 euros de plus.
Le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique dépend des cours pétroliers
On le voit, le prix officiel du mazout de chauffage en Belgique est susceptible de changer très régulièrement. Pour tenter d’anticiper son évolution, il faut s’intéresser aux variations des cours pétroliers. Ce sont eux qui impactent principalement les prix du gasoil de chauffage au jour le jour.
Depuis la fin du mois de juillet, la tendance est plutôt à la baisse. Le baril de Brent de la mer du Nord est en effet passé de près de 75 dollars voici 15 jours à un peu plus de 72 dollars aujourd’hui.
Face à la guerre commerciale qui s’accentue entre les Etats-Unis et la Chine, le marché se montre inquiet. Il redoute qu’un éventuel ralentissement de la croissance mondiale dans ce contexte influence la demande en matières premières à la baisse.
