En cette fin d’année 2018, les prix du mazout de chauffage ont à nouveau baissé. Ils s’affichent désormais à 0,6357 euro le litre pour une commande de minimum 2.000 litres, et 0,6642 euro le litre pour un achat de moindre quantité.
Le prix du mazout encore en baisse
Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, le tarif du gasoil de chauffage a tantôt augmenté, jusqu’à atteindre 0,6608 euro le litre pour une livraison de mazout de 2.000 litres au moins, tantôt diminué, pour arriver à son niveau actuel.
Une commande d’une telle quantité vous coûtera donc aujourd’hui neuf euros de moins que la semaine dernière, mais aussi 175 euros de moins que le mois dernier. Vous pouvez encore économiser une vingtaine d’euros supplémentaires en comparant les propositions de prix des fournisseurs de mazout de votre région. La plupart d’entre eux pratiquent en effet un tarif plus attractif que le prix officiel.
Un prix du mazout équivalent à celui de l’an dernier
Aujourd’hui, le prix du mazout évolue ainsi pratiquement au même niveau que celui enregistré l’an dernier. Il y a un an, jour pour jour, une commande de mazout vous coûtait en effet seulement 30 euros de moins.
Mais alors que la fin d’année approche, de nombreux consommateurs se demandent : Comment le prix du mazout va-t-il évoluer ? Quelles sont les prévisions du prix du mazout de chauffage pour la nouvelle année qui arrive ?
Zoom sur les prévisions du prix du mazout de chauffage
Il est toujours difficile de connaître les prévisions du prix du mazout de chauffage, car ce dernier évolue selon de nombreux facteurs – dont certains imprévisibles – qui s’influencent entre eux. Néanmoins, on peut tenter d’analyser le marché du pétrole, dont dépendent principalement les tarifs du mazout, pour y voir un peu plus clair.
Actuellement, le baril de Brent de la mer du Nord évolue autour des 60 dollars. La semaine dernière, l’OPEP et ses alliés ont convenu de réduire à nouveau leur production de pétrole, à 1,2 million de barils par jour, ce qui a contribué à faire légèrement remonter les cours. Le Canada a lui aussi décidé de limiter son offre. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans ce contexte, le marché mondial pourrait se retrouver en situation de déficit dès le deuxième trimestre de l’année 2019. Toutefois, il faudra voir si la demande à l’échelle mondiale reste importante pour soutenir les cours. Il faudra également tenir à l’œil la production américaine, qui joue aujourd’hui un rôle clé sur le marché.