Après une année 2020 particulièrement chahutée à tous les points de vue, et notamment au niveau de l’évolution des prix du mazout, comment ceux-ci vont-ils évoluer l’an prochain ?
La prévision des prix du mazout n’est pas facile
Le tarif du gasoil de chauffage varie essentiellement en fonction de l’évolution des cours pétroliers qui, eux-mêmes, peuvent fluctuer de manière importante. Plusieurs facteurs, dont certains sont imprévisibles ou plus difficilement prévisibles, peuvent en effet influencer à la hausse ou à la baisse les prix de l’or noir.
Dans ce contexte, il est toujours difficile de prédire l’évolution du prix du mazout. Il est toutefois possible de s’appuyer sur les éléments que l’on connaît déjà et d’anticiper certains faits pour essayer d’effectuer des prévisions du prix du mazout.
Les prévisions du prix du mazout après une année 2020 inédite
En 2020, les prix du mazout ont été historiquement bas. Personne n’aurait pu donner de telles prévisions pour le prix du mazout en 2019 tant la situation que nous vivons depuis quelques mois était, pour beaucoup, tout simplement impensable…
Les mesures de confinement exceptionnelles, décrétées aux quatre coins du monde pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, ont eu un impact sans précédent sur les activités économiques et, par conséquent, sur la demande mondiale en pétrole.
En Belgique, les prix du mazout ont ainsi diminué dès le mois de janvier, avant de commencer à s’effondrer fin février. Ils sont tombés à leur plus bas niveau – 0,3108 euro/litre pour une commande de mazout d’au moins 2.000 litres – à la fin du mois d’avril. Depuis, les prix du mazout tentent de remonter mais la crise sanitaire continue de les affecter fortement.
Des prévisions à la hausse pour les prix du mazout en 2021
2021 devrait être synonyme d’augmentation des prix du mazout. On imagine mal les tarifs du gasoil de chauffage retomber plus bas que leurs niveaux actuels dans les prochains mois.
En 2021, les premières campagnes de vaccination contre le coronavirus devraient débuter dans plusieurs pays du monde. Petit à petit, les espoirs renaissent donc autour d’une réelle reprise de l’économie mondiale et de la demande en or noir.
Parallèlement, la décision prise par les membres de l’OPEP+ concernant leur production de pétrole devrait contribuer à soutenir les cours dans les prochains mois. Les 13 membres du cartel ainsi que leurs dix alliés, dont la Russie, se sont en effet accordés début décembre sur la manière dont ils allaient continuer à limiter leurs pompages dans les prochains mois. Les pays producteurs ont choisi de remettre progressivement des barils sur le marché afin de ne pas le noyer dans ce contexte particulièrement incertain.
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