Durant ces deux dernières semaines, les prix du mazout ont connu successivement une diminution et une augmentation. De 0,6963 euro le litre (pour une commande de 2.000 litres au moins), ils sont d’abord passés à 0,6804 euro le 27 juin, avant de remonter ce mardi 3 juillet à 0,7150 euro. Le prix pour un achat de mazout inférieur à 2.000 litres est quant à lui fixé à 0,7425 euro le litre.
Les prix du mazout plus hauts que l’an dernier, mais plus bas sur Mazoutonline
Une livraison de mazout de 2.000 litres coûte donc aujourd’hui 37,40 euros de plus qu’il y a deux semaines et 69,20 euros de plus que la semaine dernière. Par rapport à l’an passé, la différence est encore plus marquée : le consommateur doit débourser 400 euros supplémentaires.
Désireux de vous offrir le meilleur rapport qualité/prix pour votre combustible de chauffage à tout moment, les fournisseurs de la plateforme Mazoutonline pratiquent généralement des prix du mazout inférieurs à ces tarifs officiels. En comparant les offres des revendeurs qui desservent votre région, vous pouvez ainsi économiser en moyenne entre 10 et 30 euros sur votre commande de mazout de 2.000 litres.
Des prix du mazout poussés par les cours pétroliers
Si les prix du mazout sont actuellement plus élevés que l’an dernier ou qu’au début de cette année 2018, c’est parce qu’ils sont influencés par les cours du pétrole, eux-mêmes en pleine augmentation.
En un an, le prix du baril de Brent – qui impacte directement les prix du mazout en Belgique – est passé de 50 dollars à près de 80 dollars. L’accord signé par l’OPEP et d’autres pays producteurs de pétrole afin de limiter leur production et réduire ainsi l’offre disponible sur le marché, a permis aux cours de remonter significativement au cours des derniers mois.
Face à une situation géopolitique tendue, les prix du mazout augmentent
Plus récemment, le pétrole a terminé en nette hausse, bien que les membres de l’OPEP ainsi que ses partenaires, réunis à Vienne le 23 juin, aient conclu un modeste relèvement de leur production – un million de barils par jour.
Cette décision ne devrait en effet pas être suffisante pour compenser les perturbations du Venezuela, de l’Angola ou encore de la Lybie. Le marché est également inquiet face aux sanctions économiques américaines prises vis-à-vis de Téhéran. Dans ce contexte, il redoute que l’offre pétrolière mondiale ne soit pas suffisante. Par conséquent, les prix du pétrole grimpent, ceux du mazout de chauffage aussi.