Le tarif du mazout est en hausse. Au 1er janvier 2019, il s’affichait à 0,5703 euro le litre, si vous commandiez au moins 2.000 litres de combustible. Aujourd’hui, il est fixé à 0,6379 euro le litre.
Au cours des quinze derniers jours, le mazout a donc connu cinq augmentations et une légère diminution de prix. En prenant un peu plus de 11 %, il a retrouvé son niveau de mi-décembre et évolue dans les mêmes eaux que l’an dernier, à la même date.
Tarif du mazout : 1.275 euros pour faire le plein
Sur base de ce prix officiel du mazout, une commande de 2.000 litres se paie ce lundi au maximum 1.275,80 euros. C’est 88,80 euros de plus que la semaine dernière, et 135,20 euros de plus qu’au 1er janvier de cette année.
Pour autant, le tarif du mazout reste aujourd’hui plus attractif que durant la majorité de l’année passée. De mi-avril à fin novembre, il dépassait en effet les 0,6400 euro le litre. Du 23 août au 21 novembre, il évoluait même au-delà de la barre des 70 centimes. Vous deviez alors débourser, pour un achat de 2.000 litres de mazout, au minimum 125 euros de plus que ce 14 janvier.
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Sur Mazoutonline, un tarif du mazout moins élevé
Pour profiter d’un tarif du mazout plus avantageux, n’oubliez pas que vous pouvez comparer les prix des revendeurs qui prennent en charge la distribution de mazout dans votre région. Ils pratiquent bien souvent un prix inférieur au prix officiel, vous permettant de gagner quelques euros sur votre livraison. Les fournisseurs présents sur Mazoutonline vous accordent par exemple aujourd’hui une ristourne moyenne de 32 euros sur votre achat de 2.000 litres. Une belle économie.
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Un tarif du mazout dépendant du pétrole
Cette évolution du prix du mazout dépend étroitement de celle des cours pétroliers. Durant ces deux dernières semaines, ils ont connu une augmentation relative. Le Brent de la mer du Nord, dont dépend le tarif du mazout en Belgique, est ainsi passé de 54 à 59 dollars le baril.
Cette croissance des prix du pétrole est liée à plusieurs phénomènes :
- la baisse de la production : l’OPEP et ses alliés ont en effet décidé de réduire leurs pompages depuis ce début d’année ;
- l’espoir d'une reprise de la demande pétrolière : les discussions commerciales entre les Chine et les Etats-Unis semblent prendre une bonne tournure ;
- la diminution des stocks de brut américains.
En fin de semaine dernière, les cours de l’or noir ont néanmoins montré quelques signes de faiblesse. En cause notamment, la crainte d'un ralentissement de la croissance mondiale. Reste à savoir si cette baisse est éphémère ou si elle se poursuivra dans les prochains jours et si elle impactera le tarif du mazout.
