Le prix officiel du mazout de chauffage poursuit sa baisse entamée au début de l’année. En cette fin de mois de mars, il est ainsi fixé à 0,4093 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres de mazout, et 0,4389 euro le litre si vous achetez moins de combustible de chauffage.
430 euros économisés sur votre commande de mazout
Une livraison de mazout de 2.000 litres vous coûte donc ce lundi au maximum 818,60 euros. C’est :
- 64,40 euros de moins que la semaine passée ;
- 430 euros de moins que le mois dernier ;
- 538,60 euros de moins qu’il y a un an.
Le prix officiel du mazout n’a jamais été aussi bas depuis quatre ans. Pour retrouver un niveau équivalent à celui d’aujourd’hui, il faut en effet remonter au début du mois de mars 2016. Cette année-là, en janvier, le prix du gasoil de chauffage avait touché un plancher historiquement bas, à 0,3638 euro le litre pour un minimum de 2.000 litres commandés.
-40 % pour le prix officiel du mazout depuis le début de l’année
Depuis début 2020, le prix officiel du mazout n’a cessé de diminuer. Pour rappel, au 1er janvier, il évoluait encore à 0,6987 euro le litre, avant de baisser tout au long de ce premier mois de l’année. Début février, il a connu un léger sursaut, avant de replonger au milieu du mois, jusqu’à aujourd’hui.
En un peu moins de trois mois, le prix officiel du mazout a perdu plus de 40 % ! Si vous devez remplir votre citerne, le moment est donc particulièrement bien choisi pour passer votre commande de mazout.
Le pétrole s’effondre, le mazout suit
Comment expliquer cette chute importante du prix officiel du mazout en Belgique ? Pour le comprendre, il faut aller voir du côté des cours pétroliers, car ce sont eux qui influencent en majeure partie l’évolution des prix du mazout.
Ces trois derniers mois, les prix de l’or noir ont plongé. Alors que le Brent de la mer du Nord évoluait encore autour de 65 dollars le baril en début d’année, il n’atteint plus ce lundi que 25 dollars. Parce qu’elle nécessite de prendre des mesures historiques pour ralentir la propagation du virus – restriction des voyages, fermeture des frontières, télétravail, confinement, etc. – la pandémie du coronavirus affecte lourdement l’économie, et donc la demande en pétrole mondiale.
Les dernières prévisions font ainsi état d’une baisse de la demande de 10 millions de barils par jour, soit une réduction de 10 % de la consommation mondiale quotidienne de pétrole. Parallèlement, l’offre est beaucoup trop importante. S’ajoute à cette situation une véritable guerre des prix entre la Russie et l’Arabie saoudite pour préserver chacune leurs parts de marché. Résultat : les prix du pétrole s’effondrent et ceux du mazout suivent.
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