Alors qu’il avait chuté de manière significative durant le mois de janvier ainsi qu’au début du mois de février, passant de 0,6987 euro le litre le premier jour de l’an à 0,5772 euro le litre le 5 février, le prix du mazout de chauffage est depuis remonté en plusieurs paliers.
Il s’établit ainsi aujourd’hui à 0,6243 euro le litre, pour toute commande d’au moins 2.000 litres. Pour une livraison de moindre quantité, il est fixé à 0,6539 euro le litre.
Le prix du mazout de chauffage toujours attrayant
Depuis la semaine dernière, le prix du mazout de chauffage a enregistré une légère hausse : un achat de 2.000 litres vous coûte aujourd’hui 1.248,60 euros, soit 16,60 euros de plus que lundi passé.
Par rapport au mois dernier toutefois, vous économisez 28,80 euros, toujours pour une livraison de mazout de 2.000 litres. Le gain est encore plus important si l’on regarde un an en arrière. Le 24 février 2019, vous deviez en effet débourser 133,60 euros de plus que ce jour.
Si le prix du mazout de chauffage est en hausse, il reste donc attractif au regard de son évolution au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Le prix du mazout de chauffage touché par le coronavirus
Comment expliquer l’augmentation que le prix du mazout de chauffage connaît depuis quelques semaines ? Pour le comprendre, il faut regarder du côté des cours pétroliers. Ce sont eux qui influencent en majeure partie l’évolution des prix du gasoil de chauffage.
Après avoir diminué durant le mois de janvier, suite à la crise du coronavirus qui affecte la demande mondiale en brut, les cours pétroliers sont repartis à la hausse depuis une quinzaine de jours. Tombé à 53 dollars le baril le 10 février, le Brent de la mer du Nord est ainsi repassé à 59 dollars dix jours plus tard. Ce rebond a toutefois été de courte durée. Ces derniers jours, les prix du pétrole sont en effet redescendus face à l’expansion du coronavirus en dehors de la Chine, notamment en Italie, en Corée du sud et en Iran. Les investisseurs craignent un ralentissement de l’activité économique et, par conséquent, une réduction de la demande mondiale et un gonflement des réserves de brut.
Dans ce contexte, et afin de soutenir les prix, les membres de l’OPEP et leurs dix pays partenaires doivent se réunir ces 5 et 6 mars à Vienne pour discuter d’un éventuel prolongement de leur accord de limitation de la production, voire de coupes supplémentaires. En fonction de la décision qui sera prise, les cours de l’or noir pourraient repartir à la hausse ou plonger à nouveau.
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