Alors que le mois de janvier est derrière nous, il est temps de faire une première analyse de l’évolution des prix du mazout en Belgique. La tendance est principalement à la hausse. Nous pouvons cependant noter que le niveau général du cours du mazout est inférieur à celui de l’année dernière à la même période.
Un tarif inédit depuis le mois de juillet
Le début d’année a été marqué par la baisse du prix du mazout de chauffage. En effet, le jour de l’An, le tarif au litre était de 0,8894 €. Si l’envie vous a pris de passer commande le 1er janvier, vous avez payé 1.778,80 € pour une quantité de 2.000 litres.
Toutefois, en patientant jusqu’au mercredi 3 janvier, vous pouviez réaliser une petite économie. En effet, ce jour-là, votre mazout de chauffage s’affichait au prix le plus bas depuis le mois de juillet 2023, soit 6 mois auparavant. Le 3 janvier, il coutait alors 0,8767 € par litre. Commander 2.000 litres de combustible vous coûtait alors 1.753,40€, soit 25,40 € de moins que deux jours auparavant.
Une inexorable hausse du prix du mazout
À l’exception du 10 janvier, où le prix du mazout était quasiment similaire à celui du 3 janvier, le reste du mois a été marqué par une lente et inexorable hausse du tarif du mazout de chauffage.
À titre d’exemple, entre le 10 et le 13 janvier, il vous fallait dépenser 74,40 € de plus pour une commande de 2.000 litres. Cette dernière passait de 1.753,60 € (0,8768 €/litre) à 1.828 € (0,914 €/litre).
Au cours des jours suivants, la tendance à la hausse s’est confirmée, allant jusqu’à atteindre ce lundi 29 janvier, le prix de 0,9492 €/litre, chiffrant votre commande de 2.000 litres à 1.898,40 €. La dernière fois que le cours du mazout de chauffage a atteint ce niveau était au début du mois de décembre 2023.
Une hausse des prix du mazout pour le mois de février?
Ces dernières semaines, la crainte de faire face à des difficultés d’approvisionnement en pétrole met le marché sous tension.
En effet, la mer Rouge, l’une des principales routes de commerce maritime au monde, est au cœur de tensions. En effet, les Houthis, des rebelles soutenus par l’Iran qui contrôlent une partie du Yémen, attaquent les bateaux ayant un lien avec Israël, afin de dénoncer les attaques menées à Gaza, contre le Hamas.
Ces tensions géopolitiques, à terme, pourraient entraîner une nouvelle hausse du prix du baril de pétrole. L’attaque d’un pétrolier, ce dimanche 28 janvier, a, par exemple, eu pour conséquence une hausse de 1 % du prix du baril d’or noir.
Afin de vous permettre de mieux comprendre le marché du mazout de chauffage, nous restons attentifs à ce type de situation. Nous vous proposons, ainsi, des analyses de prix afin de mieux comprendre leur évolution.
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