Rien ne semble arrêter la chute des prix du mazout. Le tarif du gasoil de chauffage est en effet passé de 0,7977 euro le litre à la mi-octobre à 0,5703 euro aujourd’hui, pour un achat d’au moins 2.000 litres.
Moins de 1.150 euros pour une livraison de 2.000 litres de mazout
Le prix du mazout n’avait plus été aussi bas depuis le mois d’octobre 2017, soit depuis plus de quatorze mois. Tout au long de l’année 2018, il avait en effet fluctué au-dessus des 58 centimes le litre.
Alors qu’une commande de mazout de 2.000 litres vous coûtait près de 1.600 euros le 11 octobre dernier, il ne vous faudra débourser aujourd’hui, en ce début du mois de janvier 2019, que 1.140 euros, soit 460 euros de moins.
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Le prix du mazout en baisse significative
Au cours des douze dernières semaines, le prix du mazout a ainsi perdu plus de 28 %. Une telle diminution, aussi longue et aussi importante, n’avait plus été enregistrée depuis la fin de l’année 2015. A l’époque, le prix du mazout était passé de 0,5505 euro le litre au début du mois de septembre à 0,4166 euro le litre fin décembre. Il était même descendu jusqu’à 0,3638 euro le litre en janvier de l’année suivante, un plancher record.
En sera-t-il de même cette année ? Difficile de répondre à cette question car prédire l’évolution des prix du mazout reste très compliqué.
La chute des prix du mazout va-t-elle se poursuivre ?
Il semble néanmoins que cette baisse des prix du mazout puisse s’interrompre. Tombé à 50,36 dollars le baril fin décembre, le Brent de la mer du Nord a repris le chemin de la croissance ces derniers jours. Les déclarations optimistes de Donald Trump concernant les discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ont en effet permis aux prix du pétrole de remonter légèrement.
Les traders restent néanmoins inquiets quant à l’impact sur les prix d’une augmentation de la production de pétrole – notamment du côté des Etats-Unis et de la Russie – et d’un très probable ralentissement économique mondial, et donc d’une baisse de la demande de brut. Bien que l’OPEP et ses alliés aient décidé de réduire à nouveau leur production cette année, les analystes ne s’attendent pas à un rebond significatif des cours pétroliers en 2019.
