Le prix du fuel a connu ces derniers mois une évolution sans précédent. Face à la pandémie de coronavirus, le tarif du gasoil de chauffage, influencé par la chute drastique des cours du pétrole, a en effet évolué sensiblement à la baisse.
Entre le début du mois de janvier et la fin de celui d’avril, le montant à payer pour une commande de mazout de 2.000 litres a ainsi diminué de plus de moitié. Alors que vous deviez débourser 1.397,40 euros pour une livraison de 2.000 litres le 1er janvier, celle-ci ne vous coûtait plus que 622,60 euros le 30 avril.
Un prix du fuel un tout petit peu plus élevé
Au début du mois de mai, le prix du fuel est néanmoins reparti – légèrement – à la hausse. Depuis une dizaine de jours, il s’est stabilisé autour des 35 centimes le litre. Aujourd’hui, le prix du mazout en Belgique est fixé à 0,3563 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres, et 0,3862 euro le litre si vous faites un achat de moindre quantité.
Si le prix du fuel a repris le chemin de la croissance, il n’en reste toujours pas moins très attractif. Ce lundi, vous paierez en effet votre livraison de mazout de 2.000 litres 760,60 euros euros de moins que l’année dernière à la même date. Si vous devez remplir votre cuve, le moment est donc encore très bien choisi.
Un prix du fuel poussé par la reprise économique
Si le prix du fuel évolue dans ce sens, c’est parce que les cours pétroliers se sont repris. Alors que le Brent de la mer du Nord était tombé à 15,98 dollars le baril le 21 avril, il évolue désormais autour des 33 dollars. Et pour la troisième semaine consécutive, le cours du pétrole a terminé en hausse.
On est encore loin des 65 dollars en vigueur au début de cette année 2020 mais le signal envoyé par les marchés semble positif. Dans plusieurs pays, que ce soit en Europe ou ailleurs, les premières mesures de dé-confinement ont été mises en place. Petit à petit, l’activité économique ainsi que les déplacements reprennent et, avec eux, les besoins en combustible de chauffage ou en carburants divers se font plus importants.
La production industrielle en Chine, par exemple, a connu, pour la première fois depuis le début de l’année, une progression de 3,9 % au mois d’avril, alors que les experts s’attendaient à une hausse plus modérée. Parallèlement, la consommation quotidienne de pétrole dans le pays, premier touché par le COVID-19, a rebondi.
Dans ce contexte, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), via son dernier rapport annuel, se montre un peu moins pessimiste que le mois dernier vis-à-vis de la baisse de la demande en pétrole pour cette année. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) aussi, de son côté, s’attend à un rééquilibrage du marché durant les prochains mois.
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