Après avoir chuté drastiquement entre les mois de février et mai l’an dernier, le prix du fioul suit, depuis plusieurs mois, une forte tendance à la hausse. Dans cet article, nous revenons sur l’évolution qu’il a enregistrée durant la semaine qui vient de s’écouler.
Le prix du fioul en hausse
Aujourd’hui, le prix du fioul s’établit à 0,5989 euro le litre si vous commandez au moins 2.000 litres, soit un tarif plus élevé qu’au cours de ces dernières semaines. À titre de comparaison, il était fixé à 0,5874 euro lundi passé. Parallèlement, il évoluait à 0,5525 euro le litre voici un mois et 0,4785 euro il y a trois mois.
Ce lundi, vous devez donc débourser 1.197 euro pour une livraison de mazout de 2.000 litres quand celle-ci vous coûtait, le mois dernier, 1.105 euros, soit 92 euros de moins.
Bon à savoir
N’hésitez pas à prendre quelques minutes pour comparer les prix du mazout pratiqués par les fournisseurs de votre région afin de trouver le tarif le plus avantageux. Les prix que nous évoquons dans cet article se réfèrent en effet aux prix officiels du mazout, mais n’oubliez pas que chaque revendeur est libre de vendre son combustible de chauffage à un tarif inférieur à celui-ci s’il le souhaite.
Le prix du fioul à nouveau au-dessus des 0,60 €
Cette semaine, le prix du fioul a encore atteint un niveau plus élevé que celui qu’il connaît aujourd’hui. Pour la première fois depuis le 25 février 2020, il a en effet dépassé les 60 centimes d’euro le litre, atteignant 0,6028 euro plus précisément.
Cette évolution à la hausse du prix du mazout en Belgique est associée à celle des cours pétroliers. Depuis plusieurs semaines, ceux-ci connaissent une forte augmentation. Lundi dernier, le baril de Brent de la mer du Nord a ainsi franchi la barre symbolique des 70 dollars, montant qu’il n’avait plus enregistré depuis le début de la crise sanitaire.
Ces facteurs qui font monter le prix du fioul
Les prix de l’or noir et, par conséquent du fioul, sont principalement soutenus par les mesures de limitation de la production prises par l’OPEP+ afin de ne pas inonder le marché. Pour rappel, depuis l’an dernier, les membres du cartel et leurs alliés s’accordent afin de réduire leurs pompages. L’objectif est de permettre aux cours du brut de remonter alors que la demande en pétrole mondiale a diminué face à la pandémie.
L’attaque par drones de rebelles houthis du Yémen sur des installations pétrolières du géant Aramco en Arabie saoudite a également contribué à faire progresser les cours la semaine dernière.
Enfin, le développement des campagnes de vaccination contre le Covid-19 un peu partout dans le monde redonnent espoir aux marchés quant à une reprise progressive de la demande en brut.
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