Face aux événements inédits que nous avons vécus, et à la fluctuation importante des marchés boursiers, le prix d’une livraison de mazout aura varié de manière significative durant cette année 2020. Et au cours de cette dernière semaine, le tarif du gasoil de chauffage a une nouvelle fois bien évolué.
Une augmentation de prix de 6 % pour une livraison de mazout
Alors qu’il était fixé à 0,4383 euro le litre pour un achat d’au moins 2.000 litres lundi dernier, il atteint aujourd’hui 0,4657 euro le litre. En une semaine, le prix d’une commande de 2.000 litres est donc passé de 876,60 euros à 931,40 euros, soit une hausse de 6 %. Cela fait depuis le 3 septembre dernier que le prix d’une livraison de mazout n’avait plus atteint un tel montant.
Par rapport au début du mois de novembre, l’augmentation est encore plus forte. À l’époque, fortement affecté par les deuxièmes confinements décrétés dans plusieurs pays du monde, le prix du mazout était redescendu sous les 40 centimes d’euro le litre. Un achat de 2.000 litres vous coûtait ainsi 133,80 euros de moins que ce jour.
Bon à savoir
Le prix d’une livraison de mazout reste toutefois très avantageux au regard de son niveau de l’an dernier. Le 30 novembre 2019, vous deviez en effet débourser 1.354 euros pour une commande de mazout de 2.000 litres, soit 422,6 euros de plus que ce lundi.
Le prix de la livraison de mazout lié à l’évolution des cours pétroliers
Comment expliquer cette importante hausse hebdomadaire du prix d’une livraison de mazout ?
La réponse se situe du côté des cours pétroliers. Ceux-ci ont en effet retrouvé leurs niveaux de début mars, avant que la pandémie de Covid-19 n’affecte la demande mondiale en pétrole et les perspectives du marché. Pour la première fois de l’année, le Brent de la mer du Nord atteint ainsi aujourd’hui les 47,5 dollars le baril.
Les vaccins et l’OPEP+ boostent les prix du pétrole
Les espoirs concernant des vaccins efficaces contre le coronavirus poussent les cours pétroliers depuis plusieurs jours. Ils devraient en effet permettre un retour à une vie plus « normale » et, par conséquent, à la demande mondiale en pétrole de rebondir.
Par ailleurs, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés se retrouvent ce lundi et mardi afin de statuer sur leur accord de limitation de la production en vigueur depuis le mois d’avril. Celui-ci prévoit, initialement, des restrictions moindres à partir du mois de janvier 2021. Beaucoup d’analystes de marché estiment cependant que le cartel et ses partenaires prolongeront de trois ou six mois les mesures actuelles afin de continuer à soutenir les cours.
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