Depuis le début de cette année, le cours du mazout a plus que chahuté. Fortement impacté par la crise sanitaire du coronavirus, il connaît, de mois en mois, de fortes variations.
Pour rappel, alors qu’il atteignait presque 70 centimes le litre au mois de janvier, le prix du gasoil de chauffage en Belgique a entamé une longue descente, jusqu’à toucher, à la fin du mois d’avril, un prix à 31 centimes le litre. En mai et juin, le cours du mazout s’était bien repris, avant de stagner autour de 45 centimes le litre durant les deux mois de vacances d’été.
Le cours du mazout baisse de 11 % en un mois
Cette semaine, le cours du mazout est néanmoins redescendu. Il est aujourd’hui fixé à 0,4139 euro le litre si vous commandez 2.000 litres ou plus, et 0,4438 euro le litre si vous achetez moins de 2.000 litres.
Le tarif du gasoil de chauffage a ainsi chuté de près de 8 % en deux semaines. Et il a perdu 11 % durant ce dernier mois. Le 7 août, vous deviez débourser 100 euros de plus qu’aujourd’hui pour une livraison de mazout de 2.000 litres.
Le cours du mazout aujourd’hui plus bas que ces dernières années
Le cours du mazout est, cette année, particulièrement bas. À titre de comparaison, une commande de mazout de 2.000 litres vous coûtait :
- 521,60 euros de plus l’an dernier ;
- 660 euros de plus il y a deux ans ;
- 283 euros de plus voici trois ans.
En tant que consommateur, c’est donc le moment d’en profiter pour faire le plein de votre cuve !
Pourquoi le cours du mazout est-il en baisse ?
Comment expliquer ce repli du cours du mazout ? Les prix du gasoil de chauffage dépendent directement de ceux du pétrole, la matière première au départ duquel votre combustible de chauffage est fabriqué. Et cette semaine, les cours de l’or noir sont tombés à leur plus bas niveau depuis deux mois.
Malgré une baisse des stocks de brut aux États-Unis plus importante que ne le pensaient les analystes, ces derniers restent toujours importants. On estime ainsi les stocks actuels supérieurs d’environ 14 % par rapport à la moyenne enregistrée ces cinq dernières années.
Les cours pétroliers ont donc connu un net repli la semaine dernière.
La pandémie actuelle, et les mesures prises pour endiguer la propagation du virus, ont fait drastiquement chuter la demande mondiale en pétrole ces derniers mois. L’offre, bien qu’elle ait été réduite grâce à la décision de l’OPEP+ de limiter la production, reste plus abondante que les besoins. En conséquence, les prix du pétrole ont tendance à dégringoler, et, le cours du mazout suit logiquement la même courbe.
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