Le prix du mazout en Belgique évolue principalement selon la valorisation du baril de Brent de la mer du Nord sur le marché. Et ce cours pétrolier a, depuis près de deux semaines, connu une baisse importante. Alors qu’il se vendait encore au-delà des 65 dollars le 31 juillet, il a chuté à 58 dollars ce 12 août. Les conséquences sur les tarifs du gasoil de chauffage n’ont pas tardé à se faire ressentir : le prix du mazout en Belgique a lui aussi diminué.
- 9 % pour le prix du mazout en Belgique en une semaine
Le 2 août, le litre de mazout – pour un achat d’au moins 2.000 litres – était ainsi fixé à 0,6851 euro (le plus haut niveau enregistré depuis le 30 mai). Le 9 août, soit une semaine plus tard, le prix du mazout en Belgique avait perdu 9 %. Il s’établissait à 0,6204 euro le litre.
Il est depuis légèrement remonté, et évolue désormais à 0,6291 euro le litre. Une commande de mazout de 2.000 litres vous coûte donc aujourd’hui au maximum 1.258,20 euros. C’est 112 euros de mois qu’en début de mois.
Un prix du mazout en Belgique plus intéressant que l’an dernier
Si vous devez remplir votre cuve à mazout afin d’affronter la prochaine saison froide, le moment est particulièrement bien choisi. Le prix du mazout en Belgique est en effet attractif, au regard de son évolution au cours de ces derniers mois.
L’année dernière, à la même époque, vous deviez débourser 1.387 euros pour une même livraison de mazout de 2.000 litres, soit près de 130 euros de plus que ce lundi 12 août.
Le prix du mazout en Belgique impacté par les tensions entre la Chine et les USA
Si le prix du mazout en Belgique a diminué, nous l’avons dit, c’est parce qu’il suit la tendance des cours pétroliers. Et ces derniers temps, ceux-ci sont plutôt à la baisse, alors que plusieurs facteurs devraient les pousser à la hausse :
- la décision de l’OPEP et de ses pays partenaires prise en juillet de maintenir leur politique de limitation de la production de pétrole ;
- les vives tensions géopolitiques dans le détroit d’Ormuz, lieu stratégique situé entre l’Iran et le sultanat d’Oman, qui voit transiter près de 20 % du pétrole mondial – 20 millions de baril par jour.
La guerre commerciale qui sévit entre Washington et Pékin freine cependant largement la hausse des prix. Cette situation économique incertaine fait en effet craindre une baisse de la demande en pétrole de la part des États-Unis et de la Chine, les deux plus grands consommateurs de pétrole du monde. À cela vient s’ajouter une augmentation inattendue des stocks américains de brut.
Pour tenter d’enrayer le phénomène, l’Arabie Saoudite semblerait avoir contacté les autres membres de l’OPEP afin de discuter d’éventuelles mesures à prendre pour faire remonter les cours. Dans le contexte actuel, il est donc impossible de prédire comment les prix du mazout vont évoluer en Belgique dans les prochaines semaines.
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