Le brûleur à mazout assure une fonction essentielle dans votre installation de chauffage. D’où l’importance de bien le choisir.
Un brûleur à mazout : c’est quoi ?
Le brûleur à mazout permet la combustion du mazout en mélangeant l’air et le fioul dans des proportions adaptées. Mais comment fonctionne-t-il au juste ?
Tout d’abord, la pompe alimente la chaudière en mazout de chauffage, en puisant dans la citerne. Le ventilateur permet ensuite d’amener l’air ambiant nécessaire à la bonne combustion et à l’évacuation des fumées. Le gicleur enfin, en pulvérisant le mazout sous forme de minuscules gouttelettes, augmente la surface de contact entre le mazout et l’air. Il favorise le mélange des deux matières et la combustion est ainsi optimisée.
La plupart du temps, ce sont des brûleurs pulsés, dotés d’un ventilateur, qui sont installés sur les chaudières à mazout domestiques.
Quel type de brûleur à mazout pour mon installation ?
Le brûleur à mazout est l’un des composants que l’on doit le plus souvent remplacer quand la chaudière vieillit. Le prix d’un brûleur à mazout dépend principalement de sa puissance, de la marque et du modèle. Il existe trois grands modes de fonctionnement : une allure, deux allures ou modulant.
Lorsqu’une demande en chaleur apparaît, le brûleur à une allure, comme son nom l’indique, démarre, fournit sa pleine puissance puis s’arrête. Le système à deux allures, quant à lui, permet de varier entre deux puissances en fonction des besoins en chauffage exigés. Enfin, avec un brûleur modulant, les débits d'air et de mazout sont réglés en continu. L’adaptation de la puissance est extrêmement précise.
Plus les besoins en chauffage sont importants, plus le brûleur doit être capable de moduler sa puissance de combustion en continu. Ces variations permettent de diminuer le nombre de cycles d’allumage et donc, les émissions polluantes. Les temps d’arrêt du brûleur et de la chaudière sont aussi moindres, ce qui garantit un rendement optimal. Un brûleur modulant ou à deux allures est ainsi idéal pour une chaudière à condensation, dont le rendement est maximal quand la puissance du brûleur diminue et qu’elle peut profiter de la chaleur de l’air.
